Raoul Barré | Les croquis du carnet
Une sélection du carnet de Raoul Barré
Ce qui retient l’attention dans ce carnet, ce sont les croquis d’une soixantaine de visages d’enfants et d’adultes, hommes et femmes de tous âges, qui nous permettent d’apprécier le talent de Raoul Barré.
Par ces dessins, l’artiste se propose de traduire les multiples facettes des sentiments humains comme la joie, la tristesse, l’étonnement, la surprise ou la douleur. On est admiratif devant la précision du trait qui ne se limite pas à suggérer le ressenti de ces sujets, mais nous en trace, pour plusieurs d’entre eux, un portrait presque achevé.
Certains de ces visages s’incarnent dans des personnages dont les expressions s’accordent parfaitement aux situations dans lesquelles ils se retrouvent, comme ce dessin d’un repas entre amis ou cet autre de personnes affligées auprès d’un mourant. Raoul Barré se révèle non seulement un portraitiste qui peut reproduire fidèlement les traits d’un visage, mais comme un fin connaisseur de l’âme humaine.
Un texte de Joseph-Arthur Bergeron
Joseph-Arthur Bergeron
Né à Chicoutimi, j’ai fait mon cours classique chez les Pères Maristes à Sillery et à Roberval. J’ai poursuivi mes études de philosophie à l’Institut supérieur de philosophie de l’Université catholique de Louvain en Belgique. Revenu au Québec, j’ai enseigné la philosophie pendant dix ans dans un collège privé de Montréal. Je suis parti ensuite au Honduras où j’ai dirigé pendant sept ans l’organisme Terre des hommes Canada, dont le travail était consacré au développement dans les bidonvilles entourant la capitale. À mon retour, j’ai été nommé commissaire à la Commission de l’immigration et du statut de réfugié dans laquelle j’ai œuvré pendant six ans. Puis, j’ai été nommé juge au Tribunal administratif du Québec où j’ai travaillé pendant près de vingt ans avant de prendre ma retraite. Après mes études en philosophie, j’ai, entre autre, effectué des études en théologie, en administration internationale et en musique à l’Université de Montréal et à l’ENA.